Il y a 31 ans, en 1994, le Rwanda a été le théâtre d’un des génocides les plus rapides et les plus brutaux de l’histoire moderne.
En l’espace de 100 jours, 800 000 Tutsi ont été exterminés. Ce chiffre, bien que choquant, ne représente que des statistiques.
Derrière chaque nombre se cache une histoire, un visage, un rêve brisé.
Nous devons nous rappeler que ces victimes étaient des mères, des pères, des enfants, des amis. Ils avaient des espoirs, des aspirations et des rêves.
En tant qu’association, notre mission est de préserver la mémoire de ces victimes et de lutter contre le négationnisme qui tente d’effacer cette tragédie de notre histoire collective.
Nous devons nous opposer à ceux qui, par ignorance ou malveillance, cherchent à minimiser ou nier l’ampleur de ce génocide.
La vérité est notre arme la plus puissante, elle nous permet de rendre hommage aux victimes et d’œuvrer pour que de telles atrocités ne se reproduisent plus.
Mais notre travail ne s’arrête pas à la mémoire. Nous devons également nous tourner vers l’avenir.
Comment pouvons-nous, en tant que société, nous assurer que les leçons du passé ne soient pas oubliées ? Comment pouvons-nous promouvoir la paix, la réconciliation et la tolérance ans un monde ou les conflits et les divisions continuent de sévir ?
Pour moi, il est essentiel d’éduquer les générations futures sur les dangers de la haine et de l’intolérance.
Nous devons encourager le dialogue interculturel, promouvoir les droits de l’homme et défendre la dignité de chaque individu.
Chaque acte de solidarité, chaque geste de compassion, chaque voix qui s’élève contre l’injustice contribue à bâtir un avenir meilleur.
Ensemble, nous pouvons construire un monde où la paix et la justice prévalent, un monde où les atrocités du passé ne se répètent jamais.
Soyons les porteurs de cette flamme de mémoire et d’espoir.
